Dansk sang
Comme un doigt qui s’assure
Pointilleux et nordique
Que l’eau dans les parages
Est à température
Le Danemark éperonne
Mer du Nord et Baltique
Ajustant sa couronne
Au jeu démocratique
Ses ailes d’éoliennes
Tournées vers l’avenir
Et sa Ribe l’ancienne
Qui en a tant à dire
Quand son veilleur de nuit
Sa lanterne allumée
En chantant vous conduit
A travers le passé
Allons de ponts en ponts, aborder cette terre
Allons de land en land, jouer les insulaires
N’affrontant plus les vagues
Que de vagues badauds
Les drakkars sont à quai
Au port de Copenhague
Ne gonflant plus leur voile
Que pour des ronds dans l’eau
Les drakkars se dévoilent
Au musée des bateaux
Mais en fermant les yeux
N’entendez-vous déjà
Gonfler l’écho furieux
Des vikings au combat ?
Mais en tournant la page
De ce livre d’histoires
La fumée des pillages
Etend son voile noir
Allons de ponts en ponts, aborder cette terre
Allons de land en land, jouer les insulaires
La capitale encore
En trois coups de pédales
Saluons Andersen
Repassant par le port
Si un cygne se mire
Dans les eaux du canal
Nous pourrions bien nous dire
Que ce n’est pas banal
Une ville à vélo
Prenant le temps de vivre
Flânant au fil de l’eau
Nous invite à la suivre
Copenhague est si belle
Quand le soleil revient
Egouttant ses pastels
Au gré d’un vent marin
Allons de ponts en ponts, aborder cette terre
Allons de land en land, jouer les insulaires
Comme un doigt qui s’assure
Pointilleux et nordique
Que l’eau dans les parages
Est à température
Le Danemark avance
Entre Nord et Baltique
En nous faisant l’avance
De sa natur’ tonique
Philippe Thivet
(14/12/2014)