La belle Cantalienne
La belle Cantalienne
Sait-elle quant à elle
D’où que les chemins viennent
Ils m’ont mené à elle
J’allais le nez au vent
En marche vers l’été
Regardant droit devant
Ses monts et ses vallées
Nous avions quelques jours
Pour faire connaissance
La belle a sans détour
Eveillé tous mes sens
La belle Cantalienne
Sait-elle quant à elle
Que quoi qu’il en advienne
Je me suis épris d’elle
J’allais le cœur léger
Au gré de mes désirs
Et je viens arpéger
Sa courbe du plaisir
Porté par ses reliefs
Divague mon regard
Elle m’en fait grief
En réclamant sa part
La belle Cantalienne
Sait-elle quant à elle
Que des idées me viennent
Qui me donnent des ailes
Pour l’amour et l’eau fraîche
Nous ne manquions pas d’eau
Cupidon quant aux flèches
Aura toujours bon dos
Si la montagne accou-
Che bien d’une souris
Cell’-ci est pour le coup
Pleine d’espièglerie
La belle Cantalienne
Sait-elle quant à elle
Que d’autres chemins viennent
Où je vais infidèle
Son doux chant d’alouette
Là, dans ce beau miroir
M’aura donné, c’est bête
L’envie de la revoir
J’apprenais ses sommets
Sur le bout de mes doigts
Et ce n’est qu’à regret
Que j’y fais une croix
Philippe Thivet
(GR400, 06/2019)