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Frédéric

L’enfance plein les poches
Evidemment trouées
Doucement s’effiloche
Dans le vent de l’été

Nous allions insouciants
Vers nos premiers baisers
A peine adolescents
Dans nos corps tourmentés

Et je voudrais te dire
Les filles et leurs caresses
L’amour à découvrir
Les plumes qu’on y laisse

L’enfance de tes poches
Répandue sur le sol
Brusquement s’effiloche
Dans l’été qui s’affole

Nous allions insouciants
Au soleil de fin juin
L’à peine adolescent
N’est pas allé plus loin

Depuis ce jour pourtant
Loin de cet âge bête
J’ai toujours quatorze ans
Dans un coin de ma tête

Mes deux poings dans les poches
Se serrent dans le vent
Ma mémoir’ s’effiloche
Et te garde pourtant

Je pense bien souvent
A mon meilleur copain
Et depuis tout ce temps
Je parle à un gamin

Je te bats quand tu veux
A un Monopoly
Ou à cet autre jeu
Que nous jouions aussi

L’enfance plein les poches
Evidemment trouées
Doucement s’effiloche
Dans le vent de l’été

Philippe Thivet
(15/01/2016)