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Comme tu respires

Ce parfum d’homme sur ta peau
Dont tu ne sais pas d’où il vient
Tes petits baisers placebo
Pour soigner mon amour chagrin

 Tes rendez-vous à la sauvette
Dont tu reviens bien guillerette
Ce nouveau prénom dans ta bouche
Qui, non bien sûr, n’a rien de louche

 Je te rêve belle essoufflée
Grande asthmatique, rein’ de l’apnée
Chérie, tu mens comm’ tu respires
Et moi je t’aime sans mentir
Je te rêve le souffle court
Au bouche à bouch’ de mon amour
Chérie, tu mens comm’ tu respires
Chérie, tu mens comm’ tu respires

 Ce petit nom dans ton sommeil
Que je ne me connaissais pas
Ce grand sourire à ton réveil
Pour un texto au creux des draps

 Ce rose à tes joues si mignon
Quand tu me mens par omission
Cette fêlure dans ta voix
Quand tu voudrais que je te croie

 Je te rêve belle essoufflée
Grande asthmatique, rein’ de l’apnée
Chérie, tu mens comm’ tu respires
Et moi je t’aime sans mentir
Je te rêve le souffle court
Au bouche à bouch’ de mon amour
Chérie, tu mens comm’ tu respires
Chérie, tu mens comm’ tu respires

 Tes si belles indignations
Et tes larmes de crocodile
L’éminence de ton aplomb
Où je m’avance sur un fil

 Tes retards si bien expliqués
Le noir de tes yeux maquillés
Mes plats dans l’eau de ton miroir
Quand tu y vois d’autres histoires

 Je te rêve belle essoufflée
Grande asthmatique, rein’ de l’apnée
Chérie, tu mens comm’ tu respires
Et moi j’en souffre sans mentir
Je te rêve le souffle court
Au bouche à bouch’ de mon amour
Chérie, tu mens comm’ tu respires
Chérie, tu mens comm’ tu respires

 Philippe Thivet
(02/10/2013)