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Au garde-à-vous des éoliennes

Au garde-à-vous des éoliennes
Le vent se sculpte un avenir
Quand le confort qui nous aliène
Brasse le meilleur et le pire

L’ombre des pal’s fauche à tout-va
Et l’éphémère s’éblouit
Au tape-à l’œil de nos éclats
Y épuisant son énergie

Quand notre siècle des lumières
N’est qu’un incendie permanent
Aurons-nous l’art et la manière
De savoir éteindre en sortant? 

Au garde-à-vous des éoliennes
Le vent se retrouve un emploi
Quand le progrès à perdre haleine
A grands coups d’ailes se déploie

Même si l’ombre des centrales
Plane encore à Fukushima
Tant pis pour l’écolo qui râle
Qu’il retourne à son feu de bois

Et l’atome qui nous menace
Qu’importe, qu’on le peigne en vert
L’homme peut bien laisser sa trace
A l’échelle de l’univers

Au garde-à-vous des éoliennes
Le vent ne fait que ce qu’il peut
Rêvant que cette idée nous vienne:
Consommons bien, consommons peu

A trop chercher la solution
Ne voit-on pas que l’on s’essouffle
A diluer nos pollutions
Dans l’abondanc’ qui nous étouffe?

Cette chanson n’est que du vent
Puiss’-t-elle éclairer nos lanternes
Sans qu’il soit question pour autant
De retourner à nos cavernes

Au garde-à-vous des éoliennes
Le vent se sculpte un avenir
Quand le confort qui nous aliène
Brasse le meilleur et le pire

Philippe Thivet
(28/04/2019)